Laissé au sol puis enfoui, le bouquet foliaire en se décomposant restitue de l’azote et d’autres éléments organiques.
Au même titre que la terre, les cailloux qui adhèrent aux racines sont, après lavage, triés et réutilisés. Ils servent notamment à remblayer des chemins.
Après diffusion (passage des cossettes dans un flux d’eau tiède), on récupère non seulement le jus sucré mais aussi les pulpes. Riches en sucres, vitamines et éléments minéraux, elles nourrissent les animaux (sous forme pressée et déshydratée).
Pour débarrasser le jus sucré de ses impuretés, on le filtre et on le précipite (à l’aide de lait de chaux et de CO2). A l’issue de cette opération on récupère les écumes, qui une fois épandues sur les sols contribuent à leur préservation et à leur fertilité.
Bien que fortement consommatrice en eau, la production de sucre de betterave est une activité industrielle excédentaire en eau. A elles seules, les betteraves fournissent 90% de l’eau utilisée en sucrerie ; la vapeur produite lors de la concentration du jus sucré est soit réintroduite dans le process (permettant aux évaporateurs de fonctionner en circuit fermé), soit récupérée après condensation. L’eau excédentaire est restituée au milieu naturel après épuration, en particulier pour l’irrigation.
La mélasse est un résidu visqueux contenant encore du saccharose non cristallisé, qui provient des dernières étapes du process (évaporation, cristallisation, essorage) au cours desquelles on récupère le sucre. Les utilisations de la mélasse sont diverses : alcool, levure, micronutriments pour compléments alimentaires et aliments composés pour les animaux.
Sources CEDUS