Les hyménoptères parasitoïdes sont souvent spécialisés en fonction des ravageurs (pucerons, cochenilles, …).
Leur fécondité est très importante : Aphidius colemani par exemple, qui s’attaque aux pucerons verts, peut en parasiter 300 et en 4 jours faire émerger de nouveaux adultes.
Si les conditions sont favorables (températures assez douces), cet auxiliaire peut s’avérer redoutable pour les parasites de la betterave.
Identification des larves
Les larves ne sont pas visibles car elles se développent à l’intérieur et au détriment des pucerons. Elles s’attaquent aux tissus de réserve dans un 1er temps, puis aux organes vitaux, ce qui entraîne la mort du puceron.
Les adultes étant minuscules et les larves invisibles, l’indice de présence le plus fiable est la présence de momies dans les colonies de pucerons
Identification des adultes
Les hyménoptères parasitoïdes sont minuscules : généralement de 0,5 à 1 mm, avec la majorité des espèces inférieures à 5 mm.
Leurs antennes sont longues, et le plus souvent ils ont une « taille de guêpe ».
Signes particuliers :
La femelle est dotée d’un « flair* » lui permettant de repérer les foyers de pucerons. Une fois qu’elle en a détecté un, elle pond ses œufs à l’intérieur des pucerons. Ceux-ci ne meurent pas tout de suite, mais ils se vident de leur contenu et se momifient, en prenant une couleur brun noisette. Quelques jours après la momification, un adulte émerge et parasite.
*grâce à son odorat la femelle peut repérer des miellats de pucerons par exemple, elle peut aussi percevoir des vibrations.
Les parasitoïdes de pucerons (les plus utiles en betteraves) sont visibles d’avril à septembre quand leurs insectes hôtes sont présents dans les cultures.
Comme les adultes se nourrissent de pollen et de nectar, la présence de bandes fleuries (avec une diversité végétale) est un bon moyen de favoriser les hyménoptères parasitoïdes.