Dans le contexte technico-économique actuel, rien ne doit être laisser au hasard dans la conduite de la culture de la betterave. En désherbage, il faut privilégier en pré comme en post-levée les associations gagnantes : celles qui permettent de maîtriser la flore, laquelle devient de plus en plus complexe, et de gérer les résistances. En post, le recours à un herbicide de contact comme Belvédère Duo est une bonne solution : il associe les deux matières actives piliers du désherbage (éthofumésate et phenmédiphame), dans une formulation prête à l’emploi qui bénéficie d’une technologie unique issue de la recherche Adama.
Au-delà de sa composition, la performance d’un herbicide de contact dépend de sa capacité à se répandre sur la feuille. Concrètement cela se traduit par 3 plus : plus de gouttelettes, plus d’étalement de chaque gouttelette, et plus d’homogénéité dans la répartition des gouttelettes. Tous ces paramètres se mesurent au labo. La plante cible utilisée dans les travaux est le chénopode, d’une part parce que c’est une adventice très présente en culture betteravière, et d’autre part parce qu’elle présente des signes particuliers qui la rendent difficiles à détruire : sa cuticule cireuse est peu adhérente et l’aspect farineux de ses feuilles (dû à des vésicules) gênent l’épandage du produit.
En labo, on simule sur des plantes en pots, un épandage d’herbicide appliqué à un volume correspondant à 200 l/ha. On applique un colorant aux herbicides épandus afin de les observer sous UV. Les contrôles et comparaisons sont faits au bout d’une heure, à l’œil nu et à l’aide d’une lampe à UV. Dans les résultats ci-dessous, l’examen sous UV montre une nette différence entre la formulation Maxx à droite et le témoin (à gauche). Le chénopode traité avec la formulation Maxx de Belvédère Duo montre un très grand nombre de gouttelettes parfaitement réparties sur l’ensemble du feuillage. Ce qui n’est pas du tout le cas du chénopode témoin.
Pour aller plus loin, les chercheurs ont comparé l’étalement des gouttelettes. Pour cela des feuilles ont été prélevées dans chaque pot. Pour chacune, deux zones ont été observées sous microscope à épifluorescence, notamment sur la face adaxiale (proche de la tige). Là encore, si on compare les feuilles traitées avec Belvédère Duo et les feuilles témoins on observe de grandes différences. A gauche (feuilles témoins) les gouttelettes sont quasiment invisibles. Tandis qu’à droite, avec Belvédère Duo, on observe des gouttelettes de grandes tailles parfaitement étalées.
Le fort pouvoir d’étalement de Belvédère Duo, généré par les propriétés ultra-lipophiles de sa formulation Maxx, est un atout considérable pour les betteraviers : car non seulement cela procure à Belvédère Duo un niveau d’efficacité supérieur aux autres produits, mais en plus cela rend son application moins sensible aux conditions climatiques.