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Comment exploiter au mieux le sol, une mine d’infos...

Rédigé par Adama | 29 août 2019 09:42:31

 

Avec PRECIFIELD, tout commence par un diagnostic. Cette société, dédiée à l’agriculture de précision et créée par Alexandre Weil et Rémi Pelletier en 2017, propose tout un panel de mesures. « L’idée est d’établir des cartes, parcelle par parcelle, zone par zone, pour identifier les différences de textures, de pH, de biomasse... comprendre d’où elles viennent, quelles conséquences elles peuvent avoir sur le rendement final et surtout, comment y remédier, expliquent-t-ils. Tous les agriculteurs savent que leurs sols ne sont pas homogènes. Mais une fois dit cela, que fait-on ? PRECIFIELD leur propose des outils, facilement exploitables, pour gommer ces hétérogénéités et optimiser le potentiel de leurs parcelles ».

 


Texture, pH, MO... 6 cartes éditées

 

 

Première étape : celle du diagnostic. « Un scanner de sol parcourt chaque mètre carré de la parcelle et mesure plusieurs éléments : la conductivité, la réflectance, l’acidité et la topographie. Couplées à des analyses de sols, ces mesures permettent de produire 6 cartes d’hétérogénéité intra-parcellaire :


- La carte des variations de texture du sol. La texture a un impact majeur sur la productivité : réserve utile, rétention des nutriments, valorisation de l’azote... autant d’éléments qui varient en fonction de la teneur en argile, des sables et limons. Les mesures couvrent toute la profondeur de sol explorée par les racines.


- La variation de matière organique : une hausse de la MO améliore la réserve utile du sol, réduit le risque de battance, assure une meilleure structure de sol, facilite la minéralisation de l’azote et accélère le réchauffement du sol.


- La topographie met en en évidence les risques de lessivage, la vitesse de ressuyage, les zones où l’eau peut stagner : des zones qui augmentent les risques de dénitrification ou la pression maladie.


- La carte de pH : de lui dépend la disponibilité des éléments nutritifs, la croissance des cultures, la vie biologique... Connaitre le pH, c’est aussi préparer au mieux le plan de chaulage pour corriger éventuellement l’acidité du sol.


- La carte des teneurs en potassium et des teneurs en phosphore


- La carte des zones de potentiels.

 


Repérer, du ciel, les zones infestées de maladies

 

 

 

Ces données sont couplées à des images satellites qui éditent, tous les cinq jours, une situation de la biomasse de la parcelle. Ces clichés mettent en lumière un éventuel problème, non repérable depuis le sol. « Elles donnent l’alerte pour que l’agriculteur aille vérifier, dans la parcelle, à quoi est due cette variation de biomasse, précise-t-il. Celle-ci peut par exemple être la conséquence d’une pression de cercosporiose. Identifier les zones les plus fortement touchées permet de moduler les doses de fongicides et de réduire les doses dans les parties de la parcelle les moins infestées. »


 

Une stratégie pour préserver les spécialités phytosanitaires, peu nombreuses sur ce créneau, à l’image du fongicide Spyrale d’Adama. L’enjeu est de repérer, de comprendre pour mieux agir, il est donc impératif, de vérifier au champ, à quoi correspondent les variations mises en relief par les cartes de biomasses.

 


Des cartes d’application... si besoin

 


Que faire avec toutes ces cartes ? « Comparer, recroiser, superposer... le tout, via une plateforme web, très simple d’utilisation : myPRECIfield. En recroisant les cartes de sols, de biomasse et de rendement, il est possible d’affiner ses choix de modulations intra-parcellaire et de créer ses propres cartes de modulations. Ces cartes, directement lisibles par toutes les consoles du marché, embarquées sur les semoirs ou les pulvérisateurs, permettent d’ajuster les doses de semis, d’engrais, ou de produits de protections des plantes, zone par zone, en fonction du potentiel de chacune. « Soit l’agriculteur souhaite créer en autonomie ses cartes de modulations, et notre mission s’arrête là, soit il a besoin de conseils et nous sommes aussi là pour l’accompagner », concluent Alexandre Weil et Rémi Pelletier.


Les potentialités d’un tel outil sont énormes. PRECIFIELD travaille déjà à la gestion du stress hydrique pour piloter au mieux l’irrigation.

Quelques chiffres
- 300 exploitations utilisent les services de PRECIFIELD.
- Le retour sur investissement est estimé entre 3 et 5 ans : économie de doses de semis, meilleure gestion des engrais de fond, de l’azote, des éléments P et K, déblocage de facteurs limitants….

 

Spyrale® - EC -100g/L de Difénoconazole + 375g/L de Fenpropidine – AMM n° 9300487 - Danger - H302+H332 : Nocif en cas d’ingestion ou d’inhalation. H304 : Peut être mortel en cas d’ingestion et de pénétration dans les voies respiratoires. H315 : Provoque une irritation cutanée. H319 : Provoque une sévère irritation des yeux. H335 : Peut irriter les voies respiratoires. H373 : Risque présumé d'effets graves pour les organes à la suite d'expositions répétées ou d'une exposition prolongée. Respectez les usages autorisés, doses, conditions et restrictions d’emploi mentionnés sur l’étiquette du produit et/ou consultez www.adama.com et/ou www.phytodata.com. Avant toute utilisation, assurez-vous que celle-ci est indispensable. Privilégiez chaque fois que possible les méthodes alternatives et les produits présentant le risque le plus faible pour la santé humaine et animale et pour l’environnement, conformément aux principes de la protection intégrée, consultez http://agriculture.gouv.fr/ecophyto. ®Marque déposée Adama France s.a.s.- RCS N° 349428532. Agrément n° IF01696  : Distribution de produits phytopharmaceutiques à des utilisateurs professionnels. Mai 2019. Annule et remplace toute version précédente.