« J’utilise le Merkur depuis le début de sa commercialisation. Il entre chaque année dans ma stratégie de désherbage des céréales d’hiver. C’est surtout le vulpin qui pose problème dans mes parcelles - et vu son impact sur le rendement des cultures, je dois rechercher l’efficacité. Les interventions herbicides sont réalisées uniquement à l’automne.
Sur les parcelles les plus problématiques, notamment du fait de leur historique, j’effectue un premier traitement, au semis, puis une application de Merkur que je repousse alors au stade « 1 feuille ». Si nécessaire, je prévois une troisième intervention à « 3-4 feuilles », en variant les matières actives.
Sur les parcelles moins impactées par les adventices, une seule application de Merkur au stade « 1 feuille » suffit à éviter l’extension du vulpin. Je module la dose selon le type de sol : 2,2 l/ha sur les terres sableuses et je traite à pleine dose (3 l/ha) sur les parcelles argileuses les plus touchées par le vulpin, ce qui ne pose ainsi pas de problème de sélectivité du produit.
Les résultats sont là. Visuellement, il y a moins de vulpin dans les champs avec le Merkur qui est mon désherbant principal et reste indispensable. J’apprécie son large spectre d’action, grâce à sa combinaison de matières actives - Flufénacet, Diflufénicanil et Pendiméthaline.
En plus de faciliter la préparation de la bouillie, sans avoir à faire de mélange comparativement à un pack, cela me permet d’économiser un passage, de gagner du temps et de réduire l’IFT. En modulant la dose, je constate également que l’action du Merkur n’est pas pénalisée en cas de pluie modérée dans les jours qui suivent l’application.
Depuis 2012, je travaille en techniques culturales simplifiées, et j’y tiens, pour les intérêts agronomiques et économiques de ce système de production. Jusqu’à présent, le Merkur m’a évité de recourir au labour. Bien entendu, j’utilise aussi différents leviers agronomiques, et en premier lieu la rotation des cultures, afin de conserver le contrôle sur les adventices. »