« Nous voulons proposer une solution globale aux viticulteurs en allant plus loin que la simple mécanique, explique Eric Guemene, Strategic Business Developer chez Kubota. Notre objectif consiste à proposer une solution intégrale pour capter de l’information via une plateforme, la récupérer et l’analyser grâce à des algorithmes validés par les instituts techniques, puis la transmettre à la machine pour une application précise au champ qui réduit les doses et limite la dérive. Ce sont les fondements de notre stratégie 2030. »
Primé au dernier Sitevi, le système AIs de Kubota a fait parler de lui : des caméras connectées à une intelligence artificielle pour visualiser les cultures, régler le pulvérisateur et ajuster arbre par arbre la quantité de produits épandus. Tout cela en temps réel ! Les résultats parlent d’eux-mêmes : 40 % de réduction de doses phytosanitaires et 20 % de réduction de doses de fertilisants. « Depuis le rachat de notre usine à Valence en 2021, nous mettons l’accent sur la conception de pulvérisateurs intelligents, qui permettent de baisser la consommation de carburant et de réduire la dérive, tout en protégeant l’utilisateur », indique Guy Tomaselli, spécialiste produits atomiseurs chez Kubota.
Tablette tactile de commande sans fil, site web dédié, application smartphone : le numérique orchestre la protection de l’utilisateur, la précision de traitement et l'organisation des chantiers. « Pour le responsable de culture, nous proposons un site web dédié, Specialty Crops Platform, où tout est enregistré : parc tracteur, parc pulvérisateur, produits phytosanitaires, adjuvants, champs…, continue Guy Tomaselli. Un ordre de travail peut être créé pour l’appliquant qui le télécharge et récupère ainsi toutes les infos : quantité, eau, etc. Pendant le traitement, le pulvérisateur fait l’acquisition de données toutes les quatre secondes : sens de passage, ouverture des électrovannes, quantité à l’hectare, pression, vitesse d’avancement… »
Toutes ces innovations sont regroupées dans la gamme H3O de Kubota, qui peut moduler jusqu’à 6 fois son volume d’air. Chaque jet est autonome en fonction de la hauteur de traitement. Au total : 30 à 40 % de dérive en moins !