Après avoir occupé une fonction de conseiller cultures, durant 11 ans, Adrien est aujourd’hui agriculteur dans les Ardennes. Autant dire qu’il est rompu à la comparaison d’efficacité entre les différentes solutions de protection des cultures. S’il n’a pas vraiment observé, en 2020, de différence significative en termes de rendement entre les parcelles ayant reçu un programme à base de Sesto et le témoin protégé au chlorothalonil, il a noté néanmoins un léger avantage de 1 à 2 quintaux supplémentaires en faveur de Sesto. Il est vrai qu’avec un printemps très sec et deux mois sans eau, la pression maladie était très faible. Il précise : « Avec le retrait du chlorothalonil, les solutions disponibles pour lutter contre la septoriose se font plus que rares. Dans ce cadre, pouvoir avoir recours à Sesto est un vrai plus. Sans compter que la matière active étant multi-sites, elle contribue à une meilleure gestion des résistances. Bien sûr, depuis deux ou trois ans, la tolérance des variétés de blé aux attaques de maladie est meilleure et cela nous aide pour combattre la maladie. Nous avons d’ailleurs arrêté Trapez dont le potentiel rendement était excellent, mais la sensibilité à la septoriose avérée. Néanmoins, nous ne sommes pas à l’abri de revivre une campagne 2016, où nous avions essuyé 100 mm de pluie au mois de mai, d’où a résulté une pression maladie terrible. »
Il ajoute: « Nous évaluons à 17 quintaux la nuisibilité septoriose dans nos parcelles. Il faut rester vigilant pour ne pas se laisser déborder par la maladie. Durant les périodes sensibles, je réalise donc des observations au champ, notamment pour déclencher ou non un T1. Sachant qu’une tache met 15 jours à apparaître sur la feuille, il est capital pouvoir intervenir avant l’apparition des symptômes. Sesto me paraît être le partenaire idéal pour remplacer le chlorothalonil au T1. »
Chlorotalonil – Danger – H330 – Toxicité aiguë (inhalation) catégorie 2 – H317 : sensibilisation cutanée catégorie 1 – H318 : lésions oculaires graves / irritation oculaire catégorie 1- H335 : toxicité spécifique pour certains organes cibles – exposition unique (irritation des voies respiratoires) catégorie 3 : H531 : cancérogénicité catégorie 2 – H400 : Dangereux pour le milieu aquatique – danger aigu catégorie 1 – H410 : dangereux pour le milieu aquatique – danger chronique catégorie 1