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les différents types de produits de protection des cultures

Rédigé par Adama | 10 juil. 2023 16:08:00

On le sait tous, pour qu’une plante pousse, fleurisse et fructifie, il faut que les conditions propices à son développement soient réunies et donc limiter au maximum les stress.  


Ce qui peut mettre en péril une production 

Il existe plusieurs types de stress pour les plantes ou les cultures, dont : 

  • Les stress abiotiques : sécheresse, excès d’humidité, températures excessives, stress nutritionnel ou phytotoxique… Ils peuvent empêcher le développement de la végétation, retarder voir empêcher la floraison ou la fructification
  • Les stress biotiques : adventices, champignons, insectes ravageurs … Ce sont des organismes extérieurs qui attaquent les cultures, en limitant l’accès à leurs ressources vitales ou en s’attaquant aux feuilles, racines, fleurs ou fruits. 

 

Des moyens de lutte multiples 

Face à ces menaces, plusieurs stratégies sont mobilisées

  • Choix des cultures adaptées à la parcelle et au climat
  • Rotations
  • Aménagement des parcelles (drainage par exemple)
  • Choix des semences : précocité, résistance aux maladies ou à la verse …
  • Travail et enrichissement du sol
  • Conduite de la culture : semis précoces pour permettre à la culture d’esquiver certains ravageurs ou au contraire retard de semis pour lutter contre certaines mauvaises herbes …
  • Moyens de lutte directe : mécaniques (binage par exemple), physiques (filets, barrières physiques …), intrants agricoles comme par exemple les biosolutions ou les produits de protection des plantes conventionnels. 

Certaines de ces techniques sont connues depuis toujours ; d’autres sont issues de recherches récentes. Toutes ne sont pas utilisables ou efficaces partout. Leur pertinence dépend du sol, du climat, de la capacité pratique à les mettre en œuvre … L’ajustement des pratiques aux conditions est un travail permanent. 


Quelles réglementations pour les Biostimulants, Substances de Base et Produits phytosanitaires ? 

  • Les produits biostimulants servent, entre autre, à lutter contre les stress abiotiques (climatiques, nutritionnels, phytotoxiques …) ; ils peuvent être mis sur le marché selon le règlement MFSC (Arrêté du 21 décembre 1998 relatif à l’homologation des matières fertilisantes et des supports de culture) ou via le règlement européen (EU 2019/1009). Ces produits n’ont aucune efficacité directe sur un ravageur des cultures ; si non, ils doivent avoir une homologation selon le règlement applicable aux produits phytosanitaires.

  • Les produits phytosanitaires servent à lutter contre des organismes extérieurs (nématodes, limaces, maladies, insectes, adventices, virus …), contre un développement excessif inhérent à la culture (pousse de la tige entrainant la verse par exemple), à détruire les parties indésirables des cultures (épamprage par exemple) ou à assurer la conservation des produits végétaux. Tous doivent être homologués selon le règlement (CE) 1107/2009. Dans le cas contraire, il ne peuvent pas être utilisés. Ils sont composés de substances approuvées au niveau européen selon le règlement (CE) 1107/2009 ; ces substances peuvent avoir plusieurs origines : molécules de synthèse, molécules issues du milieu naturel (exemple cuivre, soufre), micro-organismes (exemple : Bacillus), ou médiateurs chimiques (exemple phéromones). 

  • Les substances de base sont des substances, connues et utilisées par ailleurs, pour lesquelles un intérêt pour un usage phytosanitaire est démontré (exemple : vinaigre, chlorhydrate de chitosan…). L’utilisation dans un cadre phytosanitaire de ces produits dépend du règlement phytosanitaire (règlement (CE) 1107/2009) mais il n’y a pas besoin d’autorisation dans chaque pays : le règlement européen d’approbation de la substance, en tant que substance de base, permet l’utilisation de la solution par les producteurs de l’ensemble des états membres. 

    Comment savoir ce qui relève du biocontrôle ?  

En France, le biocontrôle est définit comme un ensemble de méthodes de protection des végétaux basé sur l'utilisation de mécanismes naturels. 

A ce titre, l’utilisation de macro-organismes, micro-organismes, médiateurs chimiques, substances naturelles ou bien encore de substances de base sont des solutions de biocontrôle. 

Pour aller plus loin, la France met à jour régulièrement une liste de produits de biocontrôle. Il s’agit de produits, homologués selon le règlement phytosanitaire (règlement (CE)1107/2009) présentant des caractéristiques supplémentaires . Ces caractéristiques sont définies par le décret n° 2022-35 du 17 janvier 2022. Les produits de cette liste peuvent ne pas être concernés par certains règlements nationaux et ils peuvent être l’objet d’une fiche CEPP.  


Et quelles sont les règles pour qu’un produit phytosanitaire soit autorisé en agriculture biologique ? 

Les produits phytosanitaires utilisables en agriculture biologique sont des produits homologués selon le règlement phytosanitaire (règlement (CE) 1107/2009) et autorisés ou composés de substances autorisées pour l’agriculture biologique selon le règlement (UE) 2018/848 du Parlement européen et du Conseil du 30 mai 2018 relatif à la production biologique et à l’étiquetage des produits biologiques.


Quelles solutions sont développées par ADAMA ?  

ADAMA s’engage comme partenaire des agriculteurs face aux enjeux techniques, climatiques, sociétaux et économiques, avec une approche mobilisant des outils variés au service de la protection et de la croissance des plantes.

ADAMA propose : 

  • Des produits de protection des plantes conventionnels, de biocontrôle et utilisables en agriculture biologiques,
  • Des biostimulants homologués ; la validation par les autorités est une garantie de l’efficacité et de l’innocuité de nos produits
  • Et travaille à l’adaptation des techniques et à la mise en œuvre opérationnelle des solutions, avec un accompagnement scientifique et technique de proximité et en développant des outils pragmatiques de mise en pratique. 

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