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Quatre règles d’or pour contrôler le puceron des épis

Rédigé par Adama | 5 mai 2021 16:02:00

Sur céréales à paille, le puceron des épis peut occasionner des dégâts allant jusqu’à une perte de rendement de 30 q/ha. C’est à partir du mois de mai que la surveillance de ce nuisible capricieux s’organise. 

1 – Connaître le ravageur

 

Au printemps, parmi les populations de pucerons, seul le puceron des épis, Sitobion avenae est nuisible pour les cultures de céréales à paille. Par prélèvement de sève dans l’épi, il pénalise à la fois les poids de mille grains, mais il provoque également des avortements en cas d’infestation précoce. Les cas de pullulation problématiques restent heureusement assez rares à la fréquence d’une année sur cinq environ, selon les observations d’Arvalis Institut du végétal. 

 

2 – Arpenter les parcelles régulièrement et rester connectés !

 

L’observation systématique des parcelles chaque année reste indispensable, entre le stade épiaison et le stade grain pâteux (au-delà il n’y a plus d’utilité à traiter). Il est conseillé durant cette période d’arpenter l’intégralité des parcelles régulièrement en focalisant son attention sur la présence de « trous » constituant les foyers primaires d’infestation.

Il est également possible d'utiliser des pièges connectés de type E-gleek.

 

 

 

 

3 – Attendre le seuil d’intervention pour intervenir

 

« Des mécanismes naturels permettent la plupart du temps de contrôler les populations de pucerons », souligne l’Institut du végétal. Les interventions précoces sont donc à éviter et ne doivent jamais être réalisées avant épiaison car le puceron est peu nuisible à ce stade. Le traitement insecticide se justifie lorsqu’un épi sur deux est atteint par au moins un puceron. A ce seuil, une application d’insecticide de contact à base de pyréthrinoïdes est indiquée. Lorsque la pression est plus importante, il faut envisager un produit à « plus grande action de choc ». Dix jours après un traitement, la surveillance doit reprendre. 

 

En choisissant un produit respectueux des auxiliaires comme le Mavrik® Smart, ce seuil peut être ramené à  10% de plantes colonisées par au moins un puceron, les auxiliaires assurant un relais à la fin de la persistance du produit. Le potentiel de rendement de la culture est ainsi préservé.

Le Mavrik® Jet présente également un profil respectueux des insectes utiles. De plus, grâce à son effet choc, il permet de lutter contre les pucerons même lors des situations à fortes pressions.

 

 

4 – Utiliser un produit « abeille » en période de production de miellat ou de floraison

 

Les abeilles ne butinent pas les fleurs de céréales à paille. Cependant, en période de production de miellat par les pucerons il convient d’utiliser un produit portant la mention « abeille ». Il est nécessaire également de prendre en compte les délais avant récolte. 

 

 

Mavrik® Jet - AMM N°2190016 - EW- Emulsion aqueuse - Tau-fluvalinate 18g/L (1.7%)+ Pirimicarbe 50g/L (4.8%) - Attention - H319 - H351 - H410 - EUH208 - EUH401. Mavrik® Smart : AMM N°8900564 - EW - Emulsion aqueuse - Tau-fluvalinate 240 g/L - Attention - H410 • EUH401 - Respectez les usages autorisés, doses, conditions et restrictions d’emploi mentionnés sur l’étiquette du produit et/ou consultez www.adama.com et/ou www.phytodata.com. Avant toute utilisation, assurez-vous que celle-ci est indispensable. Privilégiez chaque fois que possible les méthodes alternatives et les produits présentant le risque le plus faible pour la santé humaine et animale et pour l’environnement, conformément aux principes de la protection intégrée, consultez http://agriculture.gouv.fr/ecophyto. ®Marque déposée Adama France s.a.s.- RCS N° 349428532. Agrément n° IF01696 : Distribution de produits phytopharmaceutiques à des utilisateurs professionnels. Avril 2021. Annule et remplace toute version précédente.