Protéger et renforcer les cultures : le point sur les différents types de produits et règlements associés
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Près de 250 viticulteurs répartis dans tous les vignobles français ont été interrogés en février 2023. Principaux enseignements.
Quelle réalité et avenir pour la sous-traitance des traitements ?
95% des viticulteurs interrogés réalisent les traitements eux même ou par leurs employés et une très large majorité des viticulteurs ne pense pas changer dans les 2- 3 prochaines années.
L’enjeu d’avoir un bon matériel et de bien le régler, au sein même des exploitations, est donc une réalité amenée à perdurer !
L’adaptation aux conditions, pour raisonner l’application
Plus de 90% des viticulteurs confirment adapter le volume de pulvérisation ou la dose pour tenir compte du développement végétatif en début de campagne ou de la pression du mildiou.
Mais attention, tout traitement anti mildiou réussit est un traitement positionné en préventif (avant entrée du mildiou dans la vigne), à une dose efficace.
L’expérience et l’adaptation aux conditions sont confirmés comme la clé d’un traitement réussi.
L’utilisation du matériel antidérive
Plus de 50% des viticulteurs indiquent utiliser un matériel permettant de limiter la dérive. Mais tous ne sont pas inscrits sur la liste officielle du matériel antidérive permettant de limiter les distances de sécurité vis-à-vis des riverains ou les zones non traitées aquatiques.
Une validation régulière sur la liste et auprès des constructeurs est donc utile pour garantir le respect des autorisations.
Les freins à l’achat de matériel antidérive cités sont principalement : le coût, le sentiment de ne pas en avoir besoin, la praticité, le fait que le matériel n’existait pas au moment de l’achat.
Pour contribuer à mettre en avant des solutions qui permettent ou permettront demain de répondre à ces freins, ADAMA a interrogé plusieurs constructeurs pour qu’ils présentent leurs innovations. Retrouver leurs témoignages :
- Bliss Ecospray, « Nous atteignons jusqu’à 97,4 % de réduction de la dérive »
- Berthoud, « Katch, véritable révolution dans les panneaux récupérateurs »
- La pulvérisation intelligente de Kubota, une solution globale
Réglage du pulvérisateur
45% des viticulteurs indiquent régler leur pulvérisateur plusieurs fois au cours de la campagne. Près de 50% ne réalise le réglage qu’une fois en début de campagne. Quasiment tous les viticulteurs règlent eux-mêmes leur pulvérisateur
Mais tous les réglages ne se valent pas ! Retrouvez les conseils de France Pulvé
Par ailleurs, une révision avant le début de campagne est indispensable mais ne garantit pas de bons réglages tout au long de la saison ; contrôle des buses, adaptation du réglage selon la végétation, le volume de bouille, la vitesse de traitement sont indispensables aussi en cours de campagne pour optimiser la pulvérisation.
Et bien sûr, le bouchage / débouchage des buses du haut en début de saison et la bonne orientation des buses doit se raisonner à chaque traitement de façon à ne traiter que la vigne et pas le sol ni l’air !
Pas de temps à perdre !
Pour 90% des viticulteurs interrogés 100% de leurs vignes doivent être traitées en 1 ou deux jours pour pérenniser les productions.
Face à une météo souvent capricieuse et des maladies ou ravageurs régulièrement présents, l’optimisation de l’efficacité des produits à leur juste dose, et leur ciblage sur la vigne et uniquement sur la vigne, au bon endroit, au bon moment, grâce à une pulvérisation performante est un impératif.
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