Les 1ers signes du rhizoctone violet peuvent se voir au champ, en conditions séchantes : ronds de betteraves présentant un flétrissement du bouquet foliaire.
C’est au moment de l’arrachage que les symptômes sont vraiment visibles : l’infestation pénètre par la pointe et remonte dans la racine.
Les betteraves présentent un feutrage violacé autour du collet au niveau du contact avec le sol. En cas de forte attaque, des zones superficielles brun violacé à brun rouge apparaissent.
Contrairement au rhizoctone brun, la pourriture reste en générale superficielle.
Le rhizoctone violet provoque peu de dégâts dans les parcelles.
Le champignon poursuit son développement en silo, et c’est là que des pertes, peuvent être importantes allant jusqu’à la destruction complète de la racine. Le rhizoctone violet se développe préférentiellement dans des sols riches en calcium, à pH neutre ou élevé. Les fumures organiques régulières avec un C/N élevé lui sont favorables. Pour son développement, une forte humidité du sol est nécessaire.
Allonger la durée des rotations en limitant le retour de la betterave tous les 5 ou 6 ans,
_ Éviter ou contrôler les plantes hôtes (pomme de terre, luzerne, pois… et aussi de nombreuses adventices),
_ Ajuster l’irrigation au plus près des besoins de la plante.
_ À savoir aussi : cultiver une betterave derrière une céréale limite la maladie.