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Mon truc c’est l’écoute et l’observation.

 · 09 juillet 2019 · 

2 min

Herman Verheecke est planteur à Lusigny sur Barse (10).  

 

J’ai commencé à cultiver de la betterave après l’arrêt des quotas, mais je connaissais déjà cette culture car je travaille en entraide avec un autre agriculteur qui est planteur depuis longtemps. Ma motivation principale c’est la diversification.

 

 

Je souhaite alterner les matières actives herbicides car nous sommes en sols drainés ce qui implique beaucoup de restrictions et même si pour le moment on n’a pas de problème de résistance, je préfère anticiper.

Je suis assez méthodique, je me documente, je discute avec des collègues, je compare… Ça me permet de me positionner par rapport à mes collègues et d’identifier des pistes de progrès, point par point :

Rendements. On a eu de bons résultats lors des deux premières campagnes : ils sont largement dans la moyenne de la sucrerie.

Désherbage. On a réussi à contrôler les adventices avec 2 fois moins de passages que les collègues : 2 traitements ont suffi (dont le Goltix au 1er passage).

Fertilisation. Je ne suis pas pleinement satisfait ; je crois que j’ai mis un peu trop d’azote. C’est ennuyeux car cela pénalise la richesse. Je suis tenté de baisser les doses cette année, quitte à en mettre un peu moins que ce que recommande le labo qui a fait les reliquats. J’aimerais faire un essai.

Fongicides. Je vais ajouter un passage de soufre cette année, car l’an passé bien que nos betteraves soient produites sur des terres vierges de cette culture, on a eu du mal à maîtriser les maladies, notamment la cercosporiose. C’est un sujet à creuser. L’explication se trouve peut-être du côté des écumes de sucrerie qui sont épandues depuis des années sur nos terres.

Arrachages. On travaille avec l’ETA. Je lui demande de venir le plus tard possible pour les arrachages précoces, afin de préserver au maximum le rendement. Pour les années à venir, je réfléchis avec des collègues au chantier décomposé. L’avantage recherché c’est la préservation de la structure du sol. Nous sommes en champagne humide, avec des taux d’argiles importants. Quand on abîme la structure on n’a pas beaucoup de moyens de « réparer » les dégâts. Donc même si les chantiers décomposés ont l’inconvénient d’être chronophages, c’est peut-être la bonne solution ; en tout cas, ça mérite réflexion.

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