« J’ai opté pour le Merkur, il y a deux ans, alors que je cherchais à diversifier les matières actives pour le désherbage de l’orge d’hiver. Le technicien de la coopérative m’avait parlé de la bonne efficacité de ce produit sur le ray-grass, qui est ma problématique principale - d’autant plus que j’observe régulièrement des phénomènes de résistance avec cette graminée sur mes parcelles. J’ai suivi son conseil et je ne le regrette pas !
Je sème les orges d’hiver le plus tard possible, jusqu’au 20 octobre, pour limiter la concurrence avec les adventices. Que ce soit en limon battant ou en sols argilo-limoneux, le Merkur passe partout, avec une large plage d’utilisation, de la post-levée précoce jusqu’à « 3 feuilles » - ce qui est un atout pour s’adapter aux fenêtres climatiques de l’automne, de plus en plus variables. Ces deux dernières campagnes, j’ai effectué un seul passage de Merkur, à 3 l/ha, pour gérer les graminées sur les orges d’hiver. Mon programme de désherbage contient également une autre spécialité, orientée contre les dicotylédones. Tant sur l’efficacité que sur la sélectivité, rien à redire : le Merkur a parfaitement fonctionné. Je n’ai constaté aucun stress sur l’orge suite à l’application et le ray-grass a été très bien contrôlé.
Sur deux de mes parcelles habituellement très impactées par le ray-grass, là aussi j’ai constaté une amélioration. Même si la problématique de la résistance n’est pas encore totalement réglée, visuellement l’effet était bien net ! De plus, sur les parcelles d’orge traitées avec le Merkur, je n’ai pas eu besoin d’ajouter un antidicotylédone supplémentaire au printemps : une preuve pour moi du large spectre d’efficacité de cette spécialité.
Lorsque les infestations de ray-grass sont trop importantes, j’introduis une culture de printemps. Mes rotations se composent aujourd’hui davantage de tournesol-blé-orge ou bien de luzerne (3 ans) -blé-blé-orge. Faute de précipitations suffisantes, j’ai arrêté le maïs. Je travaille le sol en techniques culturales simplifiées mais je ne m’interdis pas de labourer si nécessaire. La bonne gestion des adventices m’évite d’avoir recours au travail profond. L’année prochaine, je compte bien continuer à utiliser le Merkur pour protéger mes parcelles d’orge. »