L’objectif principal des aménagements parcellaires est de multiplier les zones d’alimentation et de repos afin de permettre aux insectes auxiliaires de se nourrir, de ravageurs, pollen ou nectar, mais aussi d’hiverner et trouver refuge dans les différentes installations.
Les haies constituent un réservoir de biodiversité qu’il ne faudrait pas négliger. Les arbres représentent une source de nourriture mais servent également de sites de repos pour les insectes.
Il est important, lors de la mise en place de ce type d’aménagement, de mélanger différentes essences, de préférence locales, adaptées au sol et au climat des régions.
Noisetier, sureau, merisier, cornouillers… sont autant d’essences qui permettent d’attirer différents auxiliaires de culture. Une haie peut être composée de 10 essences différentes avec des périodes de floraisons décalées afin d’avoir des sources nourriture sur une longue période.
Les haies, en plus de leur rôle dans l’attraction des insectes auxiliaires présentent d’autres atouts :
Toutefois, il est important de noter qu’en grandes cultures, certaines essences sont à éviter :
Prunus avium (mérisier) est l’hôte primaire du puceron du mérisier à grappes (Rhopalosiphum padi) qui peut attaquer différentes cultures telles que le blé, le maïs, l’orge ou encore l’avoine.
Le Prunier est l’hôte primaire du puceron vert du pêcher (Myzus persicae) qui peut être vecteur de différents virus qui peuvent impacter le rendement.
Rosa spp. Hôte primaire du pucerons des céréales et du rosier (Metopolophium dirhodum). Ce puceron s’attaque aux cultures de blé, maïs, avoine, orge. Il est vecteur de la jaunisse Nanisante de l’orge.
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