L’évolution du climat pour les prochaines années ouvre une ère d’incertitude pour les récoltes. Les stress abiotiques, qui sont déjà responsables de 65% des pertes du rendement potentiel maximal, risquent de se multiplier. La biostimulation des plantes pourrait être le nouvel atout des agriculteurs. À l’heure de la transition écologique, découvrez pourquoi les biostimulants sont la solution adéquate pour pérenniser votre activité et tendre toujours plus vers une agriculture durable.
La définition des biostimulants donnée par l’UE explique qu’il s’agit de biosolutions ayant pour but d’optimiser les process naturels des plantes pour une meilleure tolérance aux stress abiotiques. Ces substances visent aussi à favoriser l’absorption et l’assimilation des nutriments pour augmenter la qualité et/ou le rendement de la culture, indépendamment des ressources naturellement accessibles, et également l’activité microbienne des sols et de ses propriétés physico-chimiques.
Des événements comme la sécheresse, des températures élevées, le froid, le gel, le vent ou encore un manque ou un excès de luminosité impactent la sensibilité des plantes, ce qui induit :
Le rôle des biostimulants sur la plante est donc simple :
Conçus à partir d’extraits d’algues, de plantes et d’acides aminés d’origine végétale, les biostimulants de la gamme Stim&Control d’ADAMA contiennent tous les éléments pour améliorer l’absorption et l’utilisation des nutriments.
Jusqu’à aujourd’hui, l’utilisation de produits phytosanitaires, d’engrais et de fertilisants aidaient à maintenir et à protéger les récoltes. Mais avec les risques liés au contexte climatique, l’augmentation des températures, les résistances aux produits ou encore les limitations imposées par les réglementations, il devient urgent de trouver une solution alternative pour booster les cultures et assurer les rendements.
Avec une meilleure compréhension des interactions entre le sol, les micro-organismes et la plante, il semble évident que les biostimulants sont une solution d’avenir pour les agriculteurs. L’un des enjeux principaux est le maintien de la teneur en matière organique du sol et de sa biodiversité. La disponibilité en nutriments dans la rhizosphère est essentielle pour que la plante puisse combler tous ses besoins nutritifs.
Les agriculteurs ont tout intérêt à s’appuyer sur les biostimulants pour optimiser le métabolisme des plantes et accentuer leur capacité de résilience en cas de stress abiotique. La sécurisation des rendements et la qualité des productions en dépendent, un sujet au cœur des enjeux agricoles de demain.
La réglementation européenne encadrant les biostimulants est très récente. Elle s’inscrit dans le règlement harmonisé des MFSC, Matières Fertilisantes et Supports de Culture, publié le 25 juin 2019 au Journal officiel de l’Union Européenne.
Cette étape était nécessaire pour éviter toute confusion entre biostimulants et produits de biocontrôle. Le document précise les seuils d’innocuité des matières utilisées dans l’élaboration des produits de biostimulation. Il définit aussi les critères de qualité, les gages de résultats, les règles d’étiquetage ainsi que les règles sanitaires concernant les biostimulants. L’entrée en application du règlement est prévue pour le 16 juillet 2022.
Avec cette nouvelle réglementation européenne, chaque producteur de biostimulants pourra proposer ses solutions certifiées CE dans les 27 pays membres de l’UE.
L’application préventive d’un biostimulant ne permet pas de lutter directement contre un stress biotique. En revanche, le produit aide la plante à mieux tolérer le stress abiotique qui, s’il impacte ladite plante, induit des conditions favorables au développement d’un stress biotique. L’agriculteur a donc tout à gagner à agir en amont des conditions climatiques défavorables ou lorsque la plante n’est pas à l’optimum.
Les biostimulants ne sont pas des engrais et n’apportent pas directement d’éléments nutritifs. On cherche avant tout à régénérer la fertilité et la biodiversité du sol afin de retrouver un équilibre sain pour le développement des cultures. De même, un produit de biostimulation ne peut revendiquer des effets phytosanitaires.
En revanche, les produits de la gamme Stim&Control d’ADAMA sont tous compatibles pour une application combinée à des engrais ou à des produits phytosanitaires. Il convient évidemment de respecter la réglementation en vigueur et les recommandations des fabricants.
On ne peut considérer les biostimulants comme étant de facto des produits utilisables en agriculture biologique. L’agriculteur doit d’abord s’assurer que la composition du biostimulant est compatible avec son mode de culture.
N’hésitez pas à demander conseil afin de garantir le succès de l’application**.
Les biostimulants s’inscrivent totalement dans une démarche d’agriculture durable et pérenne. Ils s’intègrent parfaitement dans une vision à long terme qui tend à préserver les auxiliaires et la biodiversité pour un meilleur équilibre de l’environnement.
*Produits pour les professionnels : utilisez les produits phytopharmaceutiques avec précaution. Avant toute utilisation, lisez l'étiquette et les informations concernant le produit.
**Respectez les usages autorisés, doses, conditions et restrictions d’emploi mentionnés sur l’étiquette du produit et/ou consultez www.adama.com et/ou www.phytodata.com. Avant toute utilisation, assurez-vous que celle-ci est indispensable. Privilégiez chaque fois que possible les méthodes alternatives et les produits présentant le risque le plus faible pour la santé humaine et animale et pour l’environnement, conformément aux principes de la protection intégrée, consultez http://agriculture.gouv.fr/ecophyto.
Fortiviti® - AMM MFSC N° 1190734 - SC – Suspension concentrée - Extrait de 10 plantes et huiles essentielles. Matière sèche : 0,12%. Contient de la silice sous forme de silicate de sodium (23,53 mg/L) et des traces d’oligo-éléments. EXELGROW® - AMM MFSC N° 1201086 - SC – Suspension concentrée - Matière sèche (38%), Extraits d’algues fermentées (25%), Acides fulviques (20%), Matière organique (11,1%), Oxyde de potassium (K2O) total (4,3%), Acide salicylique (1,7%), Densité à 20°C (1,1%), pH = 6,1 - EUH401 : Respectez les instructions d’utilisation pour éviter les risques pour la santé humaine et l’environnement. EXELAMINOPLUS® - AMM MFSC n°1210675 - Suspension concentrée – Acide aminés libres (4%). Extraits d’algues, Ascophyllum nodosum (5%). Azote total (6%) dont acide uréique (4,3%), acide organique (0,9%) et acide ammoniacale (0,8%). Pentoxyde de phosphore (4%). Oxyde de potassium (3%). Traces d’éléments minéraux dont fer EDTA (0,1%), bore (0,03%), zinc EDTA (0,02%), molybdène (0,01%) et manganèse EDTA (0,007%) - Respectez les usages autorisés, doses, conditions et restrictions d’emploi mentionnés sur l’étiquette du produit et/ou consultez www.adama.com et/ou www.phytodata.com. Avant toute utilisation, assurez-vous que celle-ci est indispensable. Privilégiez chaque fois que possible les méthodes alternatives et les produits présentant le risque le plus faible pour la santé humaine et animale et pour l’environnement, conformément aux principes de la protection intégrée, consultez http://agriculture.gouv.fr/ecophyto. ®Marque déposée ADAMA France s.a.s.- RCS N° 349428532. Agrément n° IF01696 : Distribution de produits phytopharmaceutiques à des utilisateurs professionnels. Septembre 2021. Annule et remplace toute version précédente.