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Un test sur orge pour intervenir au bon moment sur les maladies

"J’aurais dû être plus vigilant". Nicolas BAZERQUE, polyculteur éleveur dans le Gers, nous fait part de son expérience concernant la protection de ses orges.

 · 02 décembre 2022 · 

2 min

Je suis polyculteur-éleveur dans le Gers. Sur mon exploitation, les cultures principales sont le blé, le tournesol et le soja, espèces bien adaptées aux conditions climatiques douces et tempérées de l’Astarac, la microrégion où se trouve ma ferme. L’orge n’est donc pas ma culture principale et je n’en implante d’ailleurs pas chaque année. Lors de la campagne dernière, j’en ai semé 10 ha et seulement un hectare deux ans avant. L’idée avec cette culture, était à la fois de tenter d’allonger les rotations sur les terres qui ne sont pas irriguées et de valoriser la récolte en aliment du bétail.

On n’a jamais beaucoup de maladies chez nous, car les conditions sont généralement plutôt sèches. Cette année, je ne me suis pas méfié et je me suis laissé déborder. L’hiver précédent avait été humide et pour ne rien arranger, j’avais semé mes orges directement sur une parcelle qui avait accueilli un précédent blé.  J’aurais dû être plus vigilant car sans doute y avait-il des résidus de récolte infectés de spores d’helminthosporiose ? En tous cas, je n’ai pas réussi à sauver ma récolte d’orge : là où d’ordinaire, j’enregistre plus de 50 quintaux, je n’ai rentré que 34 quintaux.

Bien sûr, je savais qu’il fallait être attentif aux attaques dès les premiers stades sur orge. Avec l’helminthosporiose, il faut quasiment faire du préventif, pour couper net la maladie dès son émergence. La première alerte m’a été donnée par le Bulletin de Santé du Végétal Arvalis qui permet de dessiner une tendance quant à la pression maladie sur une région donnée. Lorsque je suis allé dans la parcelle avec mon technicien de Val de Gascogne, on a bien vu des symptômes. La présence d’helminthosporiose semblait caractérisée, même si j’ai peiné à identifier la maladie.

Le test RAMUDETECT  a permis de confirmer les choses, malheureusement il était déjà un peu tard et le mal était fait. Il s’agissait d’une attaque tardive juste avant épiaison, au printemps, quand les températures remontent. Le traitement fongicide appliqué n’a malheureusement pas pu sauver la récolte. A l’avenir, j’utiliserai ce test bouteille plus en amont. Cela me permettra de confirmer les alertes du modèle Arvalis, de façon à intervenir au bon moment dès que la maladie attaque.

RAMUDETECT

 

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