Philippe BORDIER, polyculteur dans le Loir-et-Cher, témoigne sur l'efficacité du mode d'action multi-sites pour prévenir les résistances
"J’ai toujours semé mes blés tôt en saison. Et généralement, au 25 octobre, tout est fini et pour cause... D’abord, parce que je suis seul sur la ferme, et que les chantiers de semis s’étalent donc sur une plus longue période, et ensuite parce qu’en Gâtine Tourangelle nos terres sont exposées à un climat plutôt humide propice à l’apparition de maladies, notamment la rouille et la septoriose. Pour moi, la lutte contre les champignons qui attaquent le blé en végétation est cruciale pour préserver mes rendements. En particulier la septoriose qui reste la plus dommageable.
Les contaminations débutent par les étages inférieurs des feuilles et à la moindre pluie, les spores remontent d’une feuille à l’autre, vers les dernières feuilles. Il faut savoir que le recours à des variétés moins sensibles au champignon ne montre de l’intérêt chez moi que si l’hiver est froid et le printemps plutôt sec. Sur mon exploitation, la septoriose reste donc LA maladie de printemps à surveiller comme le lait sur le feu. Cela passe, bien sûr, par de l’observation à la parcelle."
"Quand les conditions climatiques le permettent, si le temps est sec, je fais l’impasse sur le traitement montaison, question de réduire l’utilisation des produits phytosanitaires. C’est important pour moi. On a de moins en moins de molécules à notre disposition pour traiter. Alors, il faut être prudent. D’autant que des phénomènes de résistances apparaissent de plus en plus souvent, notamment avec les triazoles que j’utilise. La disparition du chlorothalonil l’année dernière m’a poussé à changer de stratégie. L’arrivée de Sesto, que j’ai connu grâce à une publication Arvalis-Institut du Végétal, est une bouffée d’air. Cette nouveauté a un mode d’action multi-sites. En l’associant à mon traitement Dernière feuille à base de SDHI et triazole, je préserve l’efficacité en prévenant les résistances. Et côté efficacité, je suis ravi. A l’observation au champ, les feuilles de mes blés étaient protégées et j’ai enregistré 2 quintaux en plus que sur mes blés traités avec la SDHI +triazole seule. Je suis convaincu par la solution Sesto et ne manquerai pas d’y avoir recours l’année prochaine."
Chlorotalonil – Danger – H330 – Toxicité aiguë (inhalation) catégorie 2 – H317 : sensibilisation cutanée catégorie 1 – H318 : lésions oculaires graves / irritation oculaire catégorie 1- H335 : toxicité spécifique pour certains organes cibles – exposition unique (irritation des voies respiratoires) catégorie 3 : H531 : cancérogénicité catégorie 2 – H400 : Dangereux pour le milieu aquatique – danger aigu catégorie 1 – H410 : dangereux pour le milieu aquatique – danger chronique catégorie 1