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PNRI-C les solutions alternatives contre la jaunisse sur betteraves

Rédigé par Adama | 19 avr. 2024 13:18:57

Suite à la campagne betteravière catastrophique de 2020, 20 millions d’euros ont été mis sur la table pour accroître les connaissances et accélérer le déploiement de solutions alternatives pour lutter contre la jaunisse de la betterave. Sur la première phase du projet, 2021/2023, un certain nombre de solutions a pu être testé. Certaines sont encourageantes. « À ce jour, les spécialités de biocontrôle, notamment celles basées sur la diffusion d’odeurs, semblent prometteuses. Le lâcher d’auxiliaires (larves et œufs de chrysopes) donnent aussi des résultats encourageants. Tout comme l’implantation de plantes compagnes, comme les graminées (orge, avoine) qui, semées en même temps que les betteraves, semblent perturber l’arrivée des pucerons. Enfin, la pulvérisation du champignon entomopathogène, Lecanicillium muscarium montre aussi une certaine efficacité pour réduire les populations de pucerons » détaille Fabienne Maupas, directrice du département technique et scientifique de l’ITB. 

> Pour plus d'informations, lire l'article  Pucerons : une solution choc dès le stade 2 feuilles de la betterave

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Le PNRI reconduit jusqu’en 2027 

Le gouvernement a décidé de reconduire le PNRI sur la période 2024/2027 à travers le PNRI-C, nouveau plan doté de 4 millions d'euros. « L’extension « C » est pour ‘consolidé’, car il doit permettre de finaliser l’opérationnalisation des nouveaux moyens de lutte. L’objectif est donc de conserver les solutions les plus prometteuses et de travailler sur leurs modalités d’insertion dans la protection actuelle de la culture pour renforcer la lutte contre les jaunisses. Autrement dit, il s’agit d’améliorer la ‘mécanisation’ de certaines solutions pour qu’elles soient utilisables par tous les agriculteurs : positionnement de la nouvelle solution dans le cycle cultural, optimisation du coût de la protection aphicide pour l’agriculteur, en fonction du risque de sa parcelle. Ces plans sont un réel coup d’accélérateur pour avancer collectivement sur cette problématique, mais avec l’impérieuse nécessité d’avoir des solutions qui soient techniquement et économiquement supportables pour les agriculteurs », explique Fabienne Maupas.   

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