Les différents stades BBCH de développement du blé
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Pour un céréalier, lutter contre les maladies de ses blés se joue dès le semis, en optant pour des variétés peu sensibles. Allonger les rotations, ajuster le travail du sol, observer régulièrement ses parcelles, recourir à des outils d’aide à la décision… font également partie du panel de solutions déployées par bon nombre d’agriculteurs.
Francis Levasseur, polyculteur à Pouvrai dans l’Orne, est l’un d’eux. « L’agronomie est au cœur de ma stratégie, explique-t-il. La rotation est raisonnée en visant une alternance des cultures d’automne et de printemps. L’enjeu : améliorer la structure et la santé des sols pour limiter la pression des maladies. Mais cela ne suffit pas toujours ! En dernier recours, j’utilise des fongicides mais uniquement si les seuils de traitement sont atteints, concède-t-il. L’usage de la chimie se fait toujours à bon escient. »
Un multi-sites pour contrer les résistances
Mais campagne après campagne, le nombre de spécialités disponibles sur le marché se réduit. Ainsi, en 2020, les céréaliers français ont, pour la dernière fois, utilisé le chlorothalonil, l’une des molécules phares des programmes fongicides sur blé tendre. Désormais, ils devront composer sans, en tenant compte, en plus, de l’évolution des résistances des maladies aux triazoles et aux SDHI : une progression rapide qui touche aujourd’hui tous les bassins de production. La septoriose n’échappe pas à la règle ! Oui, la lutte contre cette maladie se complexifie. Mais en intégrant le nouveau fongicide Sesto dans son programme, la tâche est plus simple.
Une réactivité de la montaison à l’épiaison
Composé de folpel, un fongicide multi-sites, Sesto séduit les utilisateurs, tant pour son efficacité que pour sa souplesse d’utilisation. « Face à la raréfaction des solutions disponibles, il est capital d’adopter une stratégie qui réduise les risques de résistances, insiste Francis Capron polyculteur-éveleur à Capelle-les-Hesdin dans le Pas-de-Calais. Au sein de notre Geda, c’est un vrai sujet de discussion ! J’évite d’implanter des blés sur blés pour réduire la pression maladie. Une observation régulière des parcelles me permet par ailleurs de ne traiter que si nécessaire mais la progression des symptômes peut parfois être très rapide. Aussi, la souplesse d’emploi de Sesto, en T1 ou T2 est un réel plus. S’appuyer sur une solution efficace, même dans le cas d’infestations tardives, est un soulagement. Sesto me permet d’être réactif du T1 au T2. »
En préventif sur les variétés sensibles
Pour Olivier Tessier, céréalier à Lécluse dans le Nord, la souplesse d’utilisation de Sesto fait également la différence. « Il peut être appliqué de la montaison à l’épiaison : un atout précieux en année atypique, quand les semis et les stades de développement sont décalés par rapport à nos repères, souligne-t-il. Cette large plage d’utilisation est vraiment sécurisante et évite de sortir le pulvérisateur plusieurs fois. Pour 2021, pas de doute, j’appliquerai Sesto en préventif sur l’ensemble de mes parcelles où sont implantées des variétés sensibles à la septoriose, comme mes blés à forte teneur en protéines. Pour les autres variétés, moins sensibles, je n’interviendrai que si le seuil de risque est atteint. »
Un remplaçant tout trouvé au chlorothalonil
Les utilisateurs mettent également en avant la facilité d’utilisation de Sesto lors de la préparation de la bouillie : pas d’odeur, aucun dépôt dans les buses, rinçage du pulvérisateur facilité... Autant d’atouts qui s’ajoutent à la performance économique du produit. Adrien Lejeune, agriculteur à Saint Martin dans les Ardennes, compare régulièrement l’efficacité des différentes solutions du marché. « En 2020, dans mes essais et malgré une pression maladies faible, le gain de rendement du programme incluant Sesto oscillait entre 1 et 2 q/ha – par rapport à mon produit contenant du chlorothalonil, précise-t-il. Dans notre région, la nuisibilité de la septoriose peut atteindre 17 q/ha. Autant dire que je reste vigilant pour contrôler cette maladie et mets tous les atouts de mon côté : du choix variétal à celui d’un fongicide performant. Sesto permet non seulement d’intervenir en préventif mais en plus de gérer au mieux l’apparition de résistances, du fait de son action multi-sites. En résumé, Sesto me paraît le remplaçant idéal du chlorothalonil lors du premier traitement.»
+ 3,6 q/ha
Sur 53 essais conduits en 2019 et 2020 sur blé tendre, l’application de Sesto, en T1 ou T2, génère un gain de rendement moyen de 3,6 q/ha, comparé à un témoin non traité.
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