Le stress hydrique correspond à un manque d’eau dans le sol qui empêche la vigne d’absorber suffisamment d’eau.
Cela résulte de certains facteurs qui impactent sa croissance, sa production et la qualité des raisins, compromettant ainsi la rentabilité et la pérennité des exploitations viticoles.
Le stress hydrique est principalement causé par des facteurs climatiques tels que la sécheresse prolongée et les températures élevées.
Des facteurs agronomiques peuvent également jouer un rôle important, comme la pauvreté des sols en rétention d’eau, les pratiques culturales intensives ou encore l’absence d’irrigation. De plus, certaines caractéristiques de la vigne, comme une densité de plantation trop élevée ou un système racinaire peu développé, augmentent sa sensibilité au manque d’eau.
Un stress hydrique modéré peut être bénéfique pour la qualité des raisins, car il favorise la concentration des sucres et des arômes ainsi qu’une meilleure maturité phénolique pour les vins rouges. Toutefois, un déficit hydrique prolongé a des effets néfastes, entraînant une diminution du rendement et une dégradation de la qualité des vins.
Un stress hydrique modéré peut être bénéfique pour la qualité des raisins, car il favorise la concentration des sucres et des arômes ainsi qu’une meilleure maturité phénolique pour les vins rouges. Toutefois, un déficit hydrique prolongé a des effets néfastes, entraînant une diminution du rendement et une dégradation de la qualité des vins.
L’identification précoce repose sur l’observation des symptômes sur le feuillage et les grappes. Des outils tels que les sondes de mesure de l'humidité du sol et le calcul du potentiel hydrique foliaire permettent d’évaluer l’intensité du stress hydrique et d’anticiper son impact sur la vigne.
Un stress hydrique excessif entraîne une baisse de rendement avec des grappes plus petites et plus légères. La qualité des raisins peut également être affectée par un déséquilibre des sucres, des acides et des composés aromatiques, compromettant ainsi l’élaboration des vins.
À long terme, la vigne s’affaiblit, devenant plus vulnérable aux maladies et aux ravageurs. Un stress hydrique chronique peut également réduire la durée de vie des ceps et fragiliser l’ensemble du vignoble.
L’adoption de pratiques culturales spécifiques permet de limiter l’impact du stress hydrique. L’enherbement contrôlé réduit la concurrence hydrique entre la vigne et les adventices, tandis qu’une bonne gestion du sol améliore sa capacité de rétention en eau. Le paillage constitue une solution efficace pour limiter l’évaporation et préserver l’humidité du sol. L’application de biostimulants, comme la glycine bétaïne et certains anti-oxydants, peut également renforcer la tolérance de la vigne au manque d’eau.
L’irrigation goutte-à-goutte permet un apport d’eau ciblé en fonction des besoins réels de la vigne. Pour une gestion optimale, l’utilisation de capteurs d’humidité du sol et de stations météo aide à ajuster l’irrigation en temps réel, évitant ainsi un excès ou un manque d’eau.
Certains cépages et porte-greffes sont plus résistants au stress hydrique que d’autres. Parmi les cépages les mieux adaptés, on retrouve le Grenache, le Mourvèdre, le Carignan et la Syrah. Du côté des porte-greffes, le 110 Richter et le 41B sont réputés pour leur capacité à explorer en profondeur les sols à la recherche d’eau, assurant ainsi une meilleure résilience face aux périodes de sécheresse.
En appliquant ces stratégies, il est possible d’optimiser la résilience du vignoble face aux conditions climatiques extrêmes et de garantir une production viticole durable et de qualité.
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