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Les adventices des tournesols n’auront plus de secrets pour vous !

 · 26 mars 2021 · 

5 min

Le tournesol, grâce à sa nature peu exigeante et une bonne adaptation, représente une culture qui nécessite peu d’eau et dont les racines, profondes, lui permettent d’accéder aux différents éléments nutritifs dont elle a besoin.

Cependant, plusieurs adventices peuvent coloniser vos parcelles et entrer en compétition avec vos cultures de tournesol et entraîner des pertes de rendements, qui peuvent aller jusqu’à 10 quintaux/Ha dans certaines situations. Les adventices concurrencent les cultures pour les ressources tel que l’eau, la lumière, les éléments minéraux…

Mis à part l’impact négatif sur les rendements, les adventices peuvent également engendrer des dégâts secondaires avec une dégradation de l’état sanitaire de la parcelle, des gênes à l’implantation ou à la récolte, une baisse de qualité dont une perte de la teneur en huile allant dans certains cas jusqu’à 2 points d’huile.

Une population d’adventices qui reste sur une parcelle, engendrera l’année suivante une autre génération avec un stock de graines qui s’enrichit. Les graines de datura ou encore d’ambroisie présentent une forte persistance dans le sol.


Pour mieux appréhender ces adventices, il faut les connaître afin d’adapter vos programmes de désherbage tournesol.

Zoom sur plusieurs de ces adventices :

 

Le Datura

 

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Le Datura Stramoine, Datura stramonium, encore appelée pomme-épineuse, est une plante invasive dicotylédone, présente partout en France, sur tous les types de sols. Cette plante est sensible au gel, expliquant ainsi sa présence dans les cultures de printemps telles que le tournesol mais aussi le soja ou le maïs. De plus, le datura contient des substances toxiques pour l’Homme comme pour les animaux, les alcaloïdes, qui sont l’atropine et la scopolamine, qui agissent sur le système nerveux central.
Ainsi, en plus d’être toxique, cette adventice exerce une forte compétition pour la culture, présente une levée échelonnée et une forte productivité avec jusqu’à 5000 graines par pied (pied pouvant survivre plus de 80 ans dans le sol !).

 

De plus, une limite maximale réglementaire pour l’atropine et la scopolamine est fixée. Concernant l’alimentation humaine cette dernière est fixée à 1 µg/Kg et pour l’alimentation animale (tourteaux de tournesol…) la limite pour les graines de datura est à 1000 mg/kg de graines entières (Directive 2002/32/CE sur les substances indésirables dans les aliments pour animaux).

 

L’ambroisie à feuilles d’armoise

 

Adventices tournesols

 

L’ambroisie à feuilles d’armoise, Ambroisia artemesiifolia, est une adventice se développant surtout dans les cultures de printemps, comme le tournesol, le soja, le sorgho ou encore le pois. En tournesol, l’ambroisie peut entraîner des pertes de 3 quintaux/ha à raison de 10 ambroisies/m² mais sa maîtrise a été améliorée grâce au désherbage en post levée sur les jeunes adventices. Cette plante lève vers fin mars, début avril et jusqu’en mai en général. C’est une plante pionnière, c’est-à-dire qu’elle préfère les sols nus, nitrophiles  (elle demande des sols riches en azote) et envahissante dont le pollen est très allergisant. L’ambroisie est en pleine expansion en France à partir du secteur historique Rhône-Alpes. Elle représente un problème de santé publique, avec une population allergique au pollen qui augmente au fil des années. De ce fait elle fait l’objet d’arrêtés départementaux de lutte obligatoire dans un certain nombre de régions aussi bien dans les zones agricoles que dans les zones urbaines.
La réglementation européenne a fixé, depuis juin 2011, une teneur maximale d’ambroisie qui ne doit être dépassée et qui est 50mg/Kg de graines destinées à l’alimentation animale.

 

L’ammi élevé

 

Adventices tournesol

 

L’ammi élevé, Ammi majus, ou encore Ammi commun, est une adventice ombellifère  dicotylédone qui est connue pour sa colonisation des champs de maïs et de sorgho mais qui s’étend sur certaines cultures de printemps tels que le tournesol surtout dans l’Ouest de la France. C’est une plante dont le pic de levée se situe à la fin de l’hiver - début du printemps et qui peut produire jusqu’à 50 000 graines par pied, lorsque les conditions optimales sont réunies. Ainsi, sa capacité de multiplication et donc de colonisation est très importante. L’ammi élevé présente donc une nuisibilité importante avec une gêne à la récolte, une concurrence forte vis-à-vis de votre culture, qui peut aller dans certains cas jusqu’à l’étouffement de la culture. L’ammi élevé nuit donc à vos cultures avec un impact sur le rendement et dans certains cas, un impact sur la qualité de ce dernier. Par exemple, 20 pieds/m² peuvent engendrer 15% de pertes de rendement sur vos cultures de tournesol.

ADAMA vous accompagne dans vos programmes de désherbage en vous proposant ses solutions de pré et de post levée pour lutter contre ses adventices.

 

 

Respectez les usages autorisés, doses, conditions et restrictions d’emploi mentionnés sur l’étiquette du produit et/ou consultez www.adama.com et/ou www.phytodata.com. Avant toute utilisation, assurez-vous que celle-ci est indispensable. Privilégiez chaque fois que possible les méthodes alternatives et les produits présentant le risque le plus faible pour la santé humaine et animale et pour l’environnement, conformément aux principes de la protection intégrée, consultez http://agriculture.gouv.fr/ecophyto.

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