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Pour en savoir plus sur les cicadelles de la vigne,découvrez notre article Cicadelles de la vigne : qui sont-elles ?
Pour maintenir les populations de ces ravageurs sous le seuil de nuisibilité, les insectes auxiliaires de la vigne peuvent être d’une grande aide. Carabes, syrphes, coccinelles, chrysopes, hyménoptères parasitoïdes sont autant d’insectes auxiliaires utiles sur votre vignoble. Qu’ils soient prédateurs ou parasitoïdes, généralistes ou spécialistes, de protection ou de nettoyage, les auxiliaires de cultures permettent de lutter contre les nuisibles et de limiter l’infestation de vos vignes.
Voici un exemple d’auxiliaires de culture et de leurs proies :
- Hyménoptères Parasitoïdes
Les hyménoptères parasitoïdes sont entomophages (consommation d’autres insectes) et se développent aux dépens de leur hôte en induisant leur mort. Les femelles pondent dans 100 à 500 œufs de ravageurs par cycle. Après éclosion, la larve consomme l’hôte de l’intérieur entraînant ainsi sa mort.
Selon les espèces, ces insectes auxiliaires peuvent être spécialistes ou généralistes. Les hyménoptères parasitoïdes peuvent parasiter de nombreux ravageurs tels que les cicadelles, cochenilles, pyrales, noctuelles ou encore les tordeuses… Leur activité s’étend de Juin à Septembre !
Crédits image : Raphaël Rouzes - Entomo Remedium
- Carabes
Les carabes sont des insectes auxiliaires qui, pour la plupart, sont généralistes. Ce sont des auxiliaires de protection efficaces : 80 % des adultes et 90 % des larves de carabes sont des prédateurs des principaux ravageurs.
Ces insectes du sol sont actifs de Mai à Novembre, contre les pyrales et tordeuses au stade larve hivernante et certaines espèces peuvent consommer 2 à 3 fois leur poids en un jour !
Les aménagement en bordure permettent aux carabes de passer l’hiver en sécurité afin de pouvoir recoloniser votre vignoble dès le printemps.
- Chrysopes
En France, 130 espèces de chrysopes ont été décrites, toutes prédatrices des ravageurs de vos vignobles.
Ces insectes auxiliaires sont présents de Juin à Septembre et selon les espèces, il y a deux à quatre générations en été. Lors de son développement (8 à 20 jours), une larve de chrysope peut consommer jusqu’à 10 000 acariens. Les chrysopes se nourrissent également de cochenilles, de noctuelles et de tordeuses.
La mise en place d’aménagements tels que les bandes fleuries ou les haies permet de favoriser la présence de ces chrysopes dont les adultes consomment du nectar et du pollen.
Comment allier lutte conventionnelle et action des auxiliaires ?
Grâce à la spécificité du Tau-Fluvalinate, substance active du KLARTAN® SMART, les insectes auxiliaires pourront prendre le relai de la protection.
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